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Résultats du 2nd tour de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine

Politique fiction

Si les citoyens de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine avaient élu un grand électeur par ville ou morceau de ville (donc 4 : Vanves, Issy-les-Moulineaux, Boulogne sud, bas de Meudon), et si ces 4 grands électeurs avaient été les seuls à pouvoir élire le député de la circonscription, alors Lucile Schmid (Europe Ecologie – Les Verts soutenue par le PS) aurait été élue car elle a gagné le 2nd tour à Vanves (53,81% soit 5 855 voix), Boulogne (54,30% soit 1 886 voix) et Meudon (50,18% soit 1 665 voix).

Cette victoire aurait été un « exploit » puisqu’il n’y a jamais eu de parlementaire Vert dans les Hauts de Seine en dehors Dr André Gattolin, sénateur élu depuis le 25 septembre 2011. Les derniers députés PS dans les Hauts-de-Seine remontent, quant à eux, à 1993 : Michel Sapin puis Michel Thauvin à partir de 1991 dans la 4ème circonscription (cantons de Nanterre-Nord, Sud-Est, Sud-Ouest et Suresnes) et Philippe Bassinet dans la 11ème circonscription (Bagneux, Malakoff, Montrouge). Ils sont 4 depuis le 17 juin  : Julie Sommaruga dans la 11ème circonscription, Alexis Bachelay dans la 1ère circonscription, Dr Sébastien Pietrasanta dans la 2ème circonscription (Canton de Colombes-Sud, d’Asnières-sur-Seine-Nord et d’Asnières-sur-Seine-Sud) et Jean-Marc Germain dans la 11ème circonscription (Cantons de Châtillon, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson).

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Résultats du 1er tour de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine

Le Parti Socialiste aura-t-il la majorité à lui seul ? Les sondeurs parlent de vote de « confirmation » voire d’« amplification » au 2nd tour. IFOP, IPSOS, CSA donnent une majorité absolue au PS (plus les alliés PRG et MRC) avec entre 287 sièges pour le CSA et 332 pour l’IFOP (la majorité absolue se situe à 289 sièges). Avec Europe Ecologie – Les Verts et le Front de Gauche, l’hypothèse basse est à 308 députés pour le CSA, 318 pour l’IFOP, 324 pour IPSOS et l’hypothèse haute 358 pour le CSA, 362 pour l’IFOP, 364 pour IPSOS (à lire, pendant l’été, les ouvrages de Garrigou, Hubé, Blondiaux, Champagne sur les sondages pour un regard critique). Ce serait beaucoup plus qu’en 1997 où la gauche l’avait emporté avec 309 sièges, mais moins que la droite en 2007 qui l’a emporté avec 343 sièges.

Pour ce qui concerne le département des Hauts-de-Seine, (suite…)


Dr Vincent Peillon ministre de l’éducation nationale

Le nouveau ministre de l’éducation aurait pu être importateur de saumon norvégien puisqu’il l’a été pendant ces années étudiantes ! Mais l’ascendance de sa mère a pris le pas sur celle de son père, banquier communiste. Françoise Blum fut directrice de recherche à l’Inserm spécialiste en physiopathologie de l’hypophyse et de la prolactine. Elle était elle-même fille du professeur Léon Blum spécialiste de la physiopathologie rénale, ainsi que soeur de l’économiste Suzanne de Brunhoff (CNRS) et d’Etienne Blum. Ce dernier est connu sous le nom d’Étienne-Émile Baulieu depuis son engagement au sein du Front Patriotique de la Jeunesse en 1944 et surtout connu pour ces tavaux sur les hormones stéroïdes et leurs antagonistes dans la reproduction, le vieillissement, les cancers et le système nerveux.

Des capitaux culturels et symboliques non négligeables pour passer l’agrégation et réaliser une thèse soutenue à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne à l’âge de 32 ans (1992). (suite…)


Législatives : Dr Christophe Premat suppléant PS

Sebastien Poulain : Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre doctorat, en précisant ce qu’il vous a apporté ?

Christophe Premat : Je suis chercheur associé au centre Émile Durkheim et responsable de la coopération linguistique et éducative à  l’Institut français de Suède.

J’ai obtenu un doctorat de sciences politiques en 2008 dont le sujet portait sur « La pratique du référendum local en France et en Allemagne ». Ce doctorat m’a permis de mener des enquêtes sur le fonctionnement de la démocratie locale dans deux pays de culture politique et administrative différente. J’ai acquis des méthodologies spécifiques (croisement entre méthodes quantitatives et qualitatives) et ce doctorat m’a apporté une réflexion solide. Le doctorat est une aventure intellectuelle et psychologique et il importe d’aller jusqu’au bout pour mesurer la trajectoire.

Je suis engagé dans un parcours militant puisque je suis suppléant de la candidate socialiste Axelle Lemaire pour les législatives de 2012 (3e circonscription des Français de l’étranger). Je différencie les deux parcours même s’ils se complètent utilement : la posture intellectuelle relativise la posture militante, (suite…)


Dr Bertrand Monthubert, le doctorat & la politique

Suite de l’interview de Bertrand Monthubert, mathématicien et Professeur à l’université de Toulouse. Il s’exprime sur les apports de sa formation par la recherche dans sa façon de concevoir la politique.


Dr Bertrand Monthubert, secrétaire national du Parti Socialiste

Bertrand Monthubert est docteur en mathématiques et Professeur à l’université Paul Sabatier de Toulouse.

Membre du Parti Socialiste depuis 1993, il déclare sur son site « j’y suis rentré au moment du désastre en considérant que rien ne servait de critiquer à l’extérieur, il fallait agir à l’intérieur ». En 2003, Alain Trautmann le contacte pour créer le site Internet de ce qui allait devenir Sauvons la Recherche (SLR). En 2006, il devient président de SLR.

Initiateur du forum des idées qui s’est déroulé en mai dernier à Toulouse, il est secrétaire national de l’enseignement supérieur et de la recherche au Parti Socialiste et brigue la présidence de l’université Paul Sabatier. Sur son site de campagne et le compte Twitter associé, vous trouverez son programme pour l’université toulousaine. Vous pouvez aussi suivre son compte Twitter : @b_monthubert

Il a été interviewé par Evelyne Jardin à Toulouse dans les coulisses de Futurapolis, le 12 février 2012.

Le doctorat et la fonction publique