Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2015 de ce blog.
En voici un extrait :
Un tramway de San Francisco peut contenir 60 personnes. Ce blog a été visité 3 300 fois en 2015. S’il était un de ces tramways, il aurait dû faire à peu près 55 voyages pour transporter tout le monde.
On entend souvent les associations de doctorants (ou autres organisations chargées de promouvoir le doctorat) protester au sujet de la
non-reconnaissance du titre et du diplôme de docteur dans les conventions collectives
. D’après eux, cette reconnaissance permettrait une meilleure valorisation du titre de docteur et faciliterait donc l’embauche
Doctrix cherche à mettre en lumière les Hommes de l’ombre. Or Robert Zarader l’est à double titre puisqu’il est à la fois docteur et conseiller en communication. S’il a fait des études d’histoire, il est surtout économiste puisqu’il a soutenu en 1982 une thèse intitulée Développement des nouvelles technologies et régulation des dépenses de santé (oui, les nouvelles technologies ont existé avant internet !) au sein de l’université Paris 13 (Paris-Nord) sous la direction du professeur d’économie Jean-Hervé Lorenzi. Par la suite, il devient rapidement assistant puis maitre de conférences au sein de cette même université où il dirige le Centre de recherche en économie industrielle (CREI) fondé en 1979 et où collaborent Jean-Marie Chevalier, Jacques Mazier, Jacques Mistral, Jean-Hervé Lorenzi, tous pionniers dans l’interaction entre universitaires/entreprises/industriels/administrations.
Si, à cette époque, l’économie de marché fait fortement dissensus à gauche et dans les universités, la société civile se montre demandeuse d’expertises de haut niveau sur les questions de politiques publiques de régulation liées aux privatisations, à la décentralisation, l’informatisation, la rationalisation… Ainsi, Robert Zarader travaille au ministère de l’Industrie et de la Recherche (1981-1985). (suite…)
Lors de la conférence de presse des Assises nationales, le 26 novembre 2012, Madame la ministre Geneviève Fioraso et Dr Françoise Barré-Sinoussi (corécipiendaire du Prix Nobel de médecine avec Luc Montagnier et présidente du comité de pilotage des assises) répond à la journaliste Evelyne Jardin (PhD) sur la valorisation du diplôme de doctorat en France. Dr. Philippe Youkharibache, venu pour TCA Innov 24, en profite pour les relancer.
Contrairement à ce que son nom de famille pourrait laisser croire, Jean-Marie Marx n’est pas spécialiste de sciences humaines et sociales (Karl) ou cinéma (Groucho, Harpo, Chico, Gummo et Zeppo) ! En effet, il a plutôt fait des études d’ingénieur des ponts, des eaux et des forêts qui sont tout de même des lieux bien utiles à nos poètes ! Auparavant, il a dirigé AGEFORIA (appelé OPCALIM depuis 2012) qui est l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) des industries alimentaires, de la coopération agricole et de l’alimentation en détail (boulangerie, charcuterie, détaillants et détaillants fabricants de la confiserie chocolaterie/ biscuiterie, pâtisserie et poissonnerie) qui gère la formation continue et qui est tout aussi indirectement utile à nos lettrés. Il avait aussi été directeur général adjoint, puis délégué, de l’ANPE entre 2000 et 2009, et conseiller de Martine Aubry (ministre de l’Emploi de 1997 à 2000). Il est encore connu pour avoir co-rédigé avec Bertrand Deumie et Sylvie Vidal le rapport intitulé « La formation professionnelle des demandeurs d’emploi » pour Laurent Wauquiez (secrétaire d’État chargé de l’Emploi de 2008 à 2010) publié en 2010.
Il nous explique que l’association APEC s’intéresse aux doctorants et docteurs car 80% des docteurs qui ont effectué leur doctorat en entreprise trouve un emploi en entreprise avec le statut cadre. De plus, du fait de ses missions élargies depuis un an, l’APEC s’occupe de l’insertion des jeunes diplômés. Elle est aussi intéressée par la possibilité d’améliorer la compétitivité et l’innovation des entreprises, ce qui passe par la formation par la recherche, donc le doctorat. Il semble enfin que certains doctorants et docteurs travaillent à l’APEC.
Il est interviewé par Sebastien Poulain pour Doctrix le 13 décembre 2012, jour de la présentation de l’étude APEC-Deloitte que nous vous présentons ici.
Kathleen Brown-Noblet a rédigé un doctorat intitulé Cette tentation illimitable de l’être: Antonin Artaud and Ontology, décerné en 1999 sous la direction d’Eric Gans de l’University of California, Los Angeles (UCLA).
Depuis 2002, elle travaille comme coach en communication pour dirigeants et pour rédacteurs et rédacteurs techniques. Elle a accompagné des rédacteurs anglophones et bilingues et a préparé plusieurs PDG et dirigeants de sociétés du CAC 40 dans le cadre de leurs communications stratégiques et de leurs transitions internationales.
Elle enseigne, entre autres, les ressources humaines, la communication interculturelle, la communication en interne, le coaching et l’analyse des études de cas dans des écoles de commerce et des universités de la région parisienne.
En 2012, elle a fondé Intexere – qui signifie « retisser » – avec Anneliese Guérin Letendre. Intexere développe des ateliers qui ont pour objectif d’aider une équipe à redéfinir leurs processus de travail de façon créative, rapide et interactive. Ces ateliers ont déjà été mis en œuvre pour le compte du bureau du Directeur Général de l’UNESCO, pour la Direction Internationale de la CNP et pour le bureau du Secrétaire Général de l’OCDE.
Elle est interviewée par Sebastien Poulain le 16 juillet 2012 à Montrouge.
Nous sommes ravis d’avoir franchi le cap des 10 000 visites sur ce blog (autant que le nombre de soutenances par an en France !). Nous sortons quelque peu épuisés par les deux élections pendant lesquelles nous avons cherché à valoriser le doctorat et les docteurs qui se sont présentés (recalés, ballotés et élus).
Nous remercions nos interviewés et particulièrement Marc Lipinski (très présent dans la campagne de Lucile Schmid, candidate malheureuse face à Dr André Santini), notre premier docteur homme politique interviewé. Mention spéciale à Maelle Flot et Emmanuel Davidenkoff qui nous ont proposé d’héberger Doctrix (déjà 13 000 visites !) sur leur plateforme de blogs EducPros.
Si vous vous intéressez à l’histoire, nous avons déjà levé le voile sur la rencontre des deux co-créateurs et animateurs de Doctrix, Evelyne Jardin et Sebastien Poulain (voir les coulisses).
So you know what ? We are happy ! Et sachez que vous êtes les bienvenus pour réagir, participer et collaborer avec nous.
Si les citoyens de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine avaient élu un grand électeur par ville ou morceau de ville (donc 4 : Vanves, Issy-les-Moulineaux, Boulogne sud, bas de Meudon), et si ces 4 grands électeurs avaient été les seuls à pouvoir élire le député de la circonscription, alors Lucile Schmid (Europe Ecologie – Les Verts soutenue par le PS) aurait été élue car elle a gagné le 2nd tour à Vanves (53,81% soit 5 855 voix), Boulogne (54,30% soit 1 886 voix) et Meudon (50,18% soit 1 665 voix).
Cette victoire aurait été un « exploit » puisqu’il n’y a jamais eu de parlementaire Vert dans les Hauts de Seine en dehors Dr André Gattolin, sénateur élu depuis le 25 septembre 2011. Les derniers députés PS dans les Hauts-de-Seine remontent, quant à eux, à 1993 : Michel Sapin puis Michel Thauvin à partir de 1991 dans la 4ème circonscription (cantons de Nanterre-Nord, Sud-Est, Sud-Ouest et Suresnes) et Philippe Bassinet dans la 11ème circonscription (Bagneux, Malakoff, Montrouge). Ils sont 4 depuis le 17 juin : Julie Sommaruga dans la 11ème circonscription, Alexis Bachelay dans la 1ère circonscription, Dr Sébastien Pietrasanta dans la 2ème circonscription (Canton de Colombes-Sud, d’Asnières-sur-Seine-Nord et d’Asnières-sur-Seine-Sud) et Jean-Marc Germain dans la 11ème circonscription (Cantons de Châtillon, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson).
Le Parti Socialiste aura-t-il la majorité à lui seul ? Les sondeurs parlent de vote de « confirmation » voire d’« amplification » au 2nd tour. IFOP, IPSOS, CSA donnent une majorité absolue au PS (plus les alliés PRG et MRC) avec entre 287 sièges pour le CSA et 332 pour l’IFOP (la majorité absolue se situe à 289 sièges). Avec Europe Ecologie – Les Verts et le Front de Gauche, l’hypothèse basse est à 308 députés pour le CSA, 318 pour l’IFOP, 324 pour IPSOS et l’hypothèse haute 358 pour le CSA, 362 pour l’IFOP, 364 pour IPSOS (à lire, pendant l’été, les ouvrages de Garrigou, Hubé, Blondiaux, Champagne sur les sondages pour un regard critique). Ce serait beaucoup plus qu’en 1997 où la gauche l’avait emporté avec 309 sièges, mais moins que la droite en 2007 qui l’a emporté avec 343 sièges.
Pour ce qui concerne le département des Hauts-de-Seine, (suite…)
Doctrix n’a pu obtenir un interview filmé de Fabienne Gambiez. Mais cette candidate du « Centre pour la France » pour la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine (qui fait partie de la centaine de circonscriptions incertaines car on s’y bouscule au centre) nous a promis d’exaucer notre vœu dans le cas où elle parviendrait au 2nd tour. Par ailleurs, elle a accepté de répondre par mail à certaines de nos questions comme vous le verrez plus bas.
Pour la présenter rapidement, elle travaille dans le marketing et est responsable d’étude à BVA Healthcare depuis 1996 (suite…)
Quoi d’étonnant à ce que des pirates utilisent un filet pour pêcher des électeurs ? On oublie trop souvent (même pendant Rolland Garros) que « net » donc « internet » signifie réseau et filet. L’usage d’Internet n’est-il pas une méthode plus rapide et furtive de conquérir le monde, malgré tout l’hydrodynamisme des drakkars et le talent des raffinés Vikings qui avaient déjà plus que visité des territoires allant des alentours de la mer Noire et de la mer Caspienne au Maroc etla Sicileen passant par l’Irlande, l’Islande le Groenland et même Vinland ?!
Le Parti Pirate – fondé le jour de la fête de la musique de 2006 et à la veille du vote de la loi relative au droit d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information dite DADVSI (suite…)
Lysiane Alezard est une résistante pacifiste, une qualité minimum pour espérer gagner les législatives dans la 10ème circonscription et même survivre, puisque le local du PCF/Front de gauche a été attaqué plusieurs fois pendant la campagne. Pour se donner du courage, rien ne vaut habiter rue de l’Abbé Derry du nom d’un célèbre Isséen : Roger Derry. Celui-ci fut militant de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, séminariste à Saint-Sulpice (Issy-les-Moulineaux). Au début de 2nde GM, il devient aumônier de la 6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine et de la 40ème Division d’Infanterie. Après la défaite de la France, il entre en résistance. Malheureusement il est dénoncé, arrêté le 9 octobre 1941, interrogé, torturé, déporté, condamné à mort à Düsseldorf le 1er septembre 1943 et décapité à Cologne le 15 octobre 1943.
Si ces faits touchent particulièrement Lysiane Alezard, c’est que plusieurs membres de sa famille – juifs, communistes, résistants – ont été déportés. (suite…)
Si Vincent Peillon aurait pu être importateur de saumon, Laurent Pieuchot aurait pu devenir agent de nettoyage puisqu’il l’a été à l’âge de 17 ans ! Mais c’était sans compter les cours du soir qu’il a suivi à Paris puis des études à Berkeley qui lui ont permis de devenir économiste en aménagement du territoire et gestion des collectivités locales.
Les cours du soir ont donc porté leurs fruits, en lui permettant d’obtenir des responsabilités au sein d’un établissement de « cours du soir » bien connu : le Conservatoire national des arts et métiers. (suite…)
Bien que Lucile Schmid ait fait des études classiques pour entrer en politique et dans la haute administration (IEP + ENA), elle a débuté par une licence en littérature et en a conservé le goût pour la littérature et la réflexion. Elle a d’ailleurs participé à plusieurs publications collectives (comme Le bruit du tic-tac. Manifeste pour une génération qui s’engage, Robert Laffont, 2000) et est membre du comité de rédaction de la revue « personnaliste » (3ème voie humaniste entre le capitalisme libéral et le marxisme) Esprit fondée en 1932 par le philosophe « non-conformiste » Emmanuel Mounier pour faire face à la « crise de l’homme au XXe siècle » ! Elle a écrit plusieurs ouvrages liés à son engagement politique sur l’égalité et la parité homme/femme (Une femme au pays des hommes politiques, Flammarion, 2003, L’Égalité en danger ?, Bourin, 2006, Parité circus, Calmann-Lévy, 2008) (suite…)
Pierre Albertini a publié une thèse (réalisée en 5 ans) sous le titre « Le Droit de dissolution et les systèmes constitutionnels français » aux PUF en 1978. Grâce à cette thèse, il est devenu professeur des universités à Rouen, membre de l’Institut français des sciences administratives et de l’Association française des constitutionnalistes.
En parallèle à sa carrière universitaire, il a été vice-président du conseil régional de Haute-Normandie de 1992 à 1994, et surtout député la deuxième circonscription de la Seine-Maritime de 1993 à 2007 et maire de Mont-Saint-Aignan de 1983 à 2001 et de Rouen de 2001 à 2008.
Il a aussi présidé l’association des villes universitaires françaises (AVUF) de 1994 à 2008, été vice-président du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) à partir de 2002 et juge titulaire à la Haute cour de justice de 2002 à 2007.
Il a été partisan de l’UDF, puis Centriste indépendant à partir de 2007 et a rejoint le premier cercle de François Bayrou en 2007 et 2012.
L’interview est réalisé par Sebastien Poulain à Paris le 17 février 2012.
Monique Calvo-Dahlborg a pris goût pour la politique après avoir été admise comme chargée de recherche CNRS au laboratoire de Science et Génie des Matériaux Métalliques de l’école des Mines de Nancy, et plus précisément lorsque ce concours a été annulé. Heureusement pour elle, l’annulation a été annulée par la suite !
Depuis, elle a adhéré au Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (depuis 2002), au Mouvement Pour la France (de 2007 à 2009) et candidates aux élections législatives (suppléante) et européennes. Elle est adhérente de Debout La République depuis le 10 mars 2010 et a été candidate aux dernières régionales.
Paur autant, elle ne considère pas qu’elle fait de la politique. Elle milite « pour la France », elle qui a effectué un post doctorat à Stockholm en 1991, qui a été déttachée du CNRS dans cette même ville (de 1991 à 1995), qui est membre d’Honneur du Conseil Scientifique de l’Ural Pedagogical University de Ekaterinburg dans l’Oural et qui est habituée des contrats, projets, consultances, colloques internationaux.
Monique Calvo-Dahlborg est docteur en science des matériaux depuis 1986 gràce à la soutenance d’une thèse intitulée « Etude de la fragilisation de rubans de verres métalliques en termes de ténacité et par sonde atomique ». Elle est affectée au Groupe de Physique des Matériaux de l’Université de Rouen depuis septembre 2005.
Elle est interviewée par Sebastien Poulain, le 17 février 2012 à Paris.
Depuis une semaine, nous subissons des attaques de pirate informatique. Nous ne pouvons plus publier d’articles et d’interviews de façon totalement sécurisée sur ce blog et sur d’autres comptes.
Sans verser dans la paranoïa, nous nous posons de sérieuses questions. Quoi qu’il en soit, nous allons tenter, envers et contre tous les éléments électroniques malveillants, de poursuivre notre action pour une meilleure reconnaissance du doctorat en France.
Nous espérons que vous êtes nombreux, plus ou moins anonymes, doctorants, docteurs ou pas à soutenir notre action.
Jacques Cheminade n’est pas docteur. Il est diplômé d’HEC Paris en 1963, licencié en droit en 1965 et diplômé de l’ENA en 1969.
Du côté de ses engagements politiques, il a été secrétaire général du Parti ouvrier européen (POE) en France de 1982 à 1991, puis de la Fédération pour une nouvelle solidarité (FNS) en 1991 et fondateur en 1996 de Solidarité & Progrès.
Il a recueilli les 500 signatures et est officiellement candidat aux présidentielles sous l’étiquette Solidarité & Progrès qui édite « L’art & la science au peuple ! » Dans le 3e numéro, un doctorant de l’Onera est interviewé.
Jacques Cheminade s’exprime face à la caméra de Sebastien Poulain sur la place à conquérir, par les doctorants, dans la société et ce au détriment des ingénieurs.
Sebastien Poulain : Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre doctorat, en précisant ce qu’il vous a apporté ?
Christophe Premat : Je suis chercheur associé au centre Émile Durkheim et responsable de la coopération linguistique et éducative à l’Institut français de Suède.
J’ai obtenu un doctorat de sciences politiques en 2008 dont le sujet portait sur « La pratique du référendum local en France et en Allemagne ». Ce doctorat m’a permis de mener des enquêtes sur le fonctionnement de la démocratie locale dans deux pays de culture politique et administrative différente. J’ai acquis des méthodologies spécifiques (croisement entre méthodes quantitatives et qualitatives) et ce doctorat m’a apporté une réflexion solide. Le doctorat est une aventure intellectuelle et psychologique et il importe d’aller jusqu’au bout pour mesurer la trajectoire.
Je suis engagé dans un parcours militant puisque je suis suppléant de la candidate socialiste Axelle Lemaire pour les législatives de 2012 (3e circonscription des Français de l’étranger). Je différencie les deux parcours même s’ils se complètent utilement : la posture intellectuelle relativise la posture militante, (suite…)
Dr Marc Lipinski et Dr Laurent Audouin planchaient ce soir à l’EHESS sur le programme des Verts pour l’ESR. Entendez l’Enseignement supérieur et la Recherche. S’ils sont élus en mai, outre le lancement d’Etats généraux de l’ESR à l’été 2012, ils créeront 5 000 postes statutaires de chercheurs par an pour résorber petit à petit les 30 à 40 000 chercheurs en CDD, ils supprimeront les classes prépa, ils transformeront l’ANR (Agence nationale de la recherche) en une agence d’attribution de fonds pour lancer des sujets de recherche préalablement débattus directement avec les citoyens, ils réformeront le crédit d’impôt recherche, ils veilleront à ce que 1% du PIB soit attribué au financement de la recherche civile…
Concernant « notre » sujet, le doctorat, Laurent Audouin a déclaré : « il faut beaucoup plus de docteurs dans ce pays et mieux les reconnaître ». Bon point! Comment? « Par une reconnaissance du doctorat dans la haute fonction publique et dans le privé ». C’est-à-dire? « Une reconnaissance dans les conventions collectives qui passera par un dialogue avec les représentants du monde économique » a ajouté Marc Lipinski. Il y a quatre ans, Valérie Pécresse alors ministre de l’ESR tenait à peu près le même discours sur ce sujet-là (voir l’article sur ce blog). Mais ses promesses n’ont jamais été tenues. Nous veillerons !
Saviez-vous qu’il y a eu quasiment autant de docteurs que d’énarques dans les gouvernements des deux dernières présidences ?
Sur 196 ministres et secrétaires d’Etat des deux dernières présidences (Chirac et Sarkozy : 17 ans de présidence à droite), il y a eu 39 énarques et 36 docteurs. Aucun ministre n’a fait à la fois l’ENA et un doctorat, ce qui n’est pas une surprise compte-tenu de la longueur des études.
Voici une information qui peut surprendre lorsqu’on considère la France comme une « énarchie » (suite…)
Il faudra en plus résoudre le problème du manque d’attractivité des carrières scientifiques où les jeunes ne veulent plus aller, et la non reconnaissance du doctorat dans le secteur privé. Si l’on veut dynamiser la recherche et revaloriser le premier cycle, il n’y a pas d’autre solution : on a besoin d’hommes et de femmes. L’emploi scientifique est une priorité.
Qui parle ? Dr Isabelle This Saint-Jean, ancienne présidente de Sauvons La Recherche (SLR), est conseillère auprès de Vincent Peillon pour le supérieur dans l’équipe de campagne de François Hollande.
Dans la foulée, Valérie Pécresse alors Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche s’exprime en affirmant « que dans la fonction publique, les docteurs doivent être recrutés au bon niveau (…) A l’ENA, il doit y avoir une place spécifique pour les docteurs ».
Trois ans plus tard, quel bilan?
Source : Interview de Valérie Pécresse, 2 mai 2008
Les doctorants ont une bonne connaissance des métiers :
– de la recherche et développement (R&D),
– de l’enseignement et de la recherche.
Cette expertise est une condition sine qua non pour s’insérer dans le « monde de la recherche et de l’enseignement ».
Mais elle peut jouer un rôle tout aussi important lors d’un recrutement au sein d’une entreprise, d’une organisation, d’une association ou d’une administration notamment pour identifier et mobiliser les meilleurs experts mondiaux sur un sujet.
Ce blog a été créé à l'origine pour les élections présidentielles et législatives de 2012 dans le but d'interpeller les femmes/hommes politiques français(es) sur la place du doctorat en France.
Désormais, vous trouverez des articles sur les compétences développées par la formation par la recherche et surtout, surtout, des portraits de Docteurs.
Drôle de question ! Mais un.e doctorant.e peut avoir la volonté de faire un stage dans l’organisation qu’ils.elles traitent dans leur thèse. Ils.elles peuvent aussi vouloir préparer l’après-thèse. Mais l’école doctoral risque fortement de refuser. « L’article L.124-3 du Code de … Continue reading →
Après le second gouvernement d’Edouard Philippe de 2017, voici la liste des ministres et secrétaires d’état docteur.e.s du gouvernement d’Elisabeth Borne de 2022 (annonce le 4 juillet 2022) qui comprend 42 membres et qui est déjà le second gouvernement d’Elisabeth … Continue reading →
Vous souhaitez embrasser la carrière universitaire en devenant professeur.e ou directeur.e de recherche ? Mon livre Thèse, mode d’emploi[1] donne à voir l’ensemble du parcours doctoral censé y conduire, de la première inscription en thèse à un éventuel recrutement, en passant … Continue reading →
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