Dr Monique Calvo-Dahlborg chargée de recherche au CNRS et à Debout la république
Monique Calvo-Dahlborg a pris goût pour la politique après avoir été admise comme chargée de recherche CNRS au laboratoire de Science et Génie des Matériaux Métalliques de l’école des Mines de Nancy, et plus précisément lorsque ce concours a été annulé. Heureusement pour elle, l’annulation a été annulée par la suite !
Depuis, elle a adhéré au Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (depuis 2002), au Mouvement Pour la France (de 2007 à 2009) et candidates aux élections législatives (suppléante) et européennes. Elle est adhérente de Debout La République depuis le 10 mars 2010 et a été candidate aux dernières régionales.
Paur autant, elle ne considère pas qu’elle fait de la politique. Elle milite « pour la France », elle qui a effectué un post doctorat à Stockholm en 1991, qui a été déttachée du CNRS dans cette même ville (de 1991 à 1995), qui est membre d’Honneur du Conseil Scientifique de l’Ural Pedagogical University de Ekaterinburg dans l’Oural et qui est habituée des contrats, projets, consultances, colloques internationaux.
Monique Calvo-Dahlborg est docteur en science des matériaux depuis 1986 gràce à la soutenance d’une thèse intitulée « Etude de la fragilisation de rubans de verres métalliques en termes de ténacité et par sonde atomique ». Elle est affectée au Groupe de Physique des Matériaux de l’Université de Rouen depuis septembre 2005.
Elle est interviewée par Sebastien Poulain, le 17 février 2012 à Paris.
Le doctorat vu par Dr Isabelle This Saint Jean, VP au conseil régional Ile de France
Isabelle This Saint-Jean est docteure en sciences économiques, son sujet de thèse a porté sur les « Anticipations et croyances autoréalisatrices. Indétermination ou prise en compte des « facteurs psychologiques » en économie ».
Elle a débuté sa carrière académique à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne comme maître de conférences de 1994 à 2004, puis est devenue Professeure tout d’abord à l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) de 2004 à 2007, et ensuite à l’Université Paris XIII Paris-Nord.
Du côté de ses engagements politiques, elle a été successivement vice-présidente de Sauvons la Recherche puis présidente de décembre 2008 à 2010. Depuis 2010, elle est vice-présidente chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche au conseil régional d’Ile-de-France.
Entretien réalisé par Sebastien Poulain, le 17 février 2012 à Paris
Dr Corinne Lepage, candidate aux présidentielles
Aujourd’hui, 8 mars 2012, nous mettons une femme docteur à l’honneur. Elle est la première femme docteur candidate (malheureuse) aux présidentielles.
Corinne Lepage est docteur en droit avec une thèse portant sur les externalités en droit public soutenue à l’Université Paris II Panthéon-Assas en 1982, sous la direction du Professeur Prosper Weil. Démarré en 1975, ce travail de recherche a été mené parallèlement à une activité professionnelle… et personnelle, comme l’explique C. Lepage dans l’interview.
Ancienne ministre de l’Environnement ; ancienne membre de Génération Ecologie ; fondatrice et présidente du parti écologiste Cap21 depuis 1996 ; co-fondatrice et ancienne vice-présidente du Mouvement démocrate jusqu’en mars 2010 ; députée au Parlement européen depuis 2009 ; présidente-fondatrice du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) ; membre d’Anticor ; administratrice de Transparency International France, Corinne Lepage est candidate aux présidentielles.
Elle est interviewée par Sebastien Poulain, le 17 février 2012.
Dr Marc Lipinski, conseiller régional Europe Ecologie Les Verts
Le CV de Marc Lipinki est impressionnant que l’on en juge un peu : Docteur en médecine en 1977 (sur hémochromatose idiopathique – liaison génétique avec HLA, Université Paris 7 Diderot) ; docteur en sciences en 1979 (sur les mécanismes de cytotoxicité lymphocytaire chez l’homme sous la direction de Thomas Tursz , en 2 ans, à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy – Villejuif, Université Paris 7 Diderot) ; post-doctorat à Stanford, Californie ; directeur de recherche au CNRS depuis 1986 ; ancien directeur du laboratoire « Interactions moléculaires et cancer » et aujourd’hui directeur-adjoint du laboratoire « Signalisation, noyaux et innovations en cancérologie » Unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université Paris-Sud à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy à Villejuif ; co-responsable du master de cancérologie, spécialité « Biologie cellulaire et génétique » (Université Paris-Sud) ; directeur adjoint de l’Ecole doctorale Cancer – Biologie, Médecine, Santé (Université Paris-Sud).
Côté politique, il est conseiller régional d’Ile-de-France depuis 2010 ; de 2004 à 2010, il a été vice-président du conseil régional d’Ile-de-France chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation scientifique et technique. Aux côtés de Laurent Audouin, il s’occupe des questions de recherche chez Europe écologie/Les Verts.
Il répond aux questions de Sébastien Poulain sur le doctorat avec une compétence phare « la gestion de la complexité » et sur son engagement politique.
ENA/Doctorat : l’ultime combat !
Saviez-vous qu’il y a eu quasiment autant de docteurs que d’énarques dans les gouvernements des deux dernières présidences ?
Sur 196 ministres et secrétaires d’Etat des deux dernières présidences (Chirac et Sarkozy : 17 ans de présidence à droite), il y a eu 39 énarques et 36 docteurs. Aucun ministre n’a fait à la fois l’ENA et un doctorat, ce qui n’est pas une surprise compte-tenu de la longueur des études.
Voici une information qui peut surprendre lorsqu’on considère la France comme une « énarchie » (suite…)
Valérie Pécresse, des propositions non abouties
Mai 2008, un rapport co-produit par l’ANDES, Sauvons La Recherche avec l’appui de la Confédération des Jeunes Chercheurs demande la reconnaissance des docteurs dans la haute fonction publique (PDF).
Dans la foulée, Valérie Pécresse alors Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche s’exprime en affirmant « que dans la fonction publique, les docteurs doivent être recrutés au bon niveau (…) A l’ENA, il doit y avoir une place spécifique pour les docteurs ».
Trois ans plus tard, quel bilan?
Source : Interview de Valérie Pécresse, 2 mai 2008
Commentaires