Souvent internationaux

[COMPETENCES] Les doctorants sont amenés très vite à rencontrer des chercheurs étrangers lorsque les chercheurs étrangers viennent en France et lorsqu’ils participent à des colloques internationaux mais aussi nationaux.

En effet, de nombreux chercheurs étrangers font des recherches en France ou sur la France, et réciproquement de nombreux Français poursuivent des recherches à l’étranger ou sur l’étranger.

Les doctorants, à l’image des autres étudiants, sont de plus en plus poussés à partir à l’étranger sur des terrains d’études, à des colloques, à des écoles d’été pour doctorants (cours très spécialisés et intenses pendant plusieurs jours). Le fait de communiquer et publier dans une langue étrangère est de plus en plus valorisé. Ils sont incités à s’insérer dans des réseaux de chercheurs internationaux. Ces réseaux sont d’autant plus importants lorsqu’il s’agit d’obtenir une bourse, un postdoctorat ou un financement européen.

La fin du monde de Blaise Cendrars avec des illustrations de Fernand Léger (1919)Donc, en plus d’être au courant de ce qui se passe et se dit à l’étranger quant à leurs sujets d’études et des sujets connexes, les doctorants doivent connaître et se faire connaître des enseignants et chercheurs étrangers et ainsi obtenir un profil internationalement reconnu. Or, les expériences à l’étranger sont de plus en plus valorisées et reconnues par le « monde du travail ». Le fait d’être inséré dans des réseaux internationaux et reconnus à l’étranger peut intéresser des grandes ou petites entreprises internationales ou nationales, notamment celles spécialisées dans l’humanitaire, le développement, le conseil et l’expertise et celles disposant de services de « recherche et développement » car les docteurs sont capables d’identifier et de mobiliser plus facilement les meilleurs experts mondiaux au sujet d’une problématique spécifique.

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